Le permis de conduire européen va, selon les ministres des
transports des Vingt-Cinq qui se sont mis d'accord sur sa
création lundi 27 mars à Bruxelles, limiter les
risques de fraudes et le nombre d'accidents. L'introduction de ce
document à l'allure d'une carte de crédit (permis de conduire électronique) ne
devrait pourtant pas révolutionner la vie des conducteurs.
Afin de lever l'opposition de l'Allemagne et de l'Autriche, qui
bloquaient le projet depuis 2003 avec quelques alliés comme
la France, d'importants délais de transition sont en effet
prévus. Chaque Etat membre disposera d'un délai
de vingt-six ans (soit, au plus tard, en 2032 !) pour emplacer les
permis aujourd'hui en circulation.