"En 2009, le produit des amendes radars devrait s'élever à 550 millions d'euros", déclare Hervé Mariton, le rapporteur spécial du budget des Transports à l'Assemblée nationale. "Une hausse prévisible", selon lui, "de 23% par rapport à 2008 en raison du nombre plus élevé d'installation qui devrait passer de 2.300 l'année dernière à 4.500 d'ici 2012."
Un autre point important a été dévoilé par Hervé Mariton, député UMP de la Drôme : "à l'unité, le radar rapporte moins". C'est à dire que en moyenne, un radar automatique rapporte de moins en moins d'argent chaque année. Cette baisse individuelle est donc compensée par l'augmentation du nombre de radars.
"Depuis 2007, la diminution des recettes unitaires est de 17%", affirmet-il. "Si cette baisse se poursuit, les recettes des amendes ne couvriront plus dès 2017 le coût de la maintenance des radars toujours plus important", estime encore le rapporteur spécial du budget des Transports à l'Assemblé nationale.
Si les implications financières de la baisse des revenus de chaque radar peut-être considérée comme un souci pour l'Etat, c'est aussi une excellente façon de montrer l'efficacité des radars à réduire globalement la vitesse sur nos routes. Il ne faudrait pas, après avoir fait de nous des conducteurs plus respectueux des limitations de vitesse, vouloir à tout prix rentabiliser l'installation des radars en matraquant de contraventions les usagers de la route, automobilistes et motards.