Les chiffres de la police toulousaine sont sans appel : au mois d'avril 2012, ce n'est pas moins de 4200 flashs qui ont été émis. Environ 140 par jour. La police ne chôme pas.
Radars à Toulouse
L'arsenal est constitué de deux paires de jumelles et deux radars mobiles, outre les radars automatiques et ceux implantés aux feux tricolores. Les policiers toulousains sont sur le terrain matin, midi et soir, jumelles à la main ou radar embarqué dans les voitures. Les 4200 flashs ne concernent donc que les radars mobiles...
Par jour, c'est entre 200 et 300 PV pour excès de vitesse qui sont dressés.
Un discours officiel classique
Le discours donné par les policiers est classique : « Il y a clairement des axes qui prédisposent à franchir la limitation. Ces rues sont accidentogènes. Notre but n'est surtout pas de faire du chiffre mais de réduire le nombre d'accidents et donc de victimes. »
Permettez-nous d'en douter un peu, avec 4200 flashs par mois. Pas de politique du chiffre? Nous demandons leur avis aux toulousains.
Les policiers vont plus loin et annoncent « scruter en effet chaque mois les statistiques de l'insécurité routière pour déterminer leurs priorités et les endroits où seront implantés les radars. »
Les statistiques évoluent donc autant? Ou alors les policiers ne se mettent à flasher sur un axe qu'après l'accident? Trop tard... Et la prévention?
Prévention ou flash à Toulouse
Il est regrettable qu'un aspect prévention ne soit pas mis en place, plutôt que de tout miser sur la répression. Les cinquante hommes de l'unité dédiée à la lutte contre l'insécurité routière devraient se pencher aussi sur la prévention des comportements dangereux et non uniquement la répression des excès de vitesse pour l'essentiel.